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Voici quelques photos de la réalisation, partiellement en autoconstruction, de notre maison en bois massif, madriers de 7 cm de large, avec isolation intérieure, kit d'origine Finlande, construite prés de Toulouse - France - entre juillet 2006 et avril 2007.


Le fond du jardin au petit matin

Le fond du jardin au petit matin

mardi 31 décembre 2019

Décembre 2019 : Le vieillissement du Red Cédar

Voici quelques photos qui donnent une idée du vieillissement du mur doublé en Red Cédar. 
Nous avions réalisé ce doublage il y a sept ans car le mur Ouest est très exposé au vent et à la pluie (Voir les différents articles du blog qui traitent des soucis rencontrés).

Comme prévu nous n'avons réalisé aucun entretien sur ce mur : pas de lasure, de vernis. 

Les avis sont partagés concernant les couleurs prises par le bois. Nous pensions obtenir un gris uniforme sur l'ensemble du mur, mais ce n'est pas le cas. Les parties du mur mieux protégées des intempéries et du soleil se sont moins grisées, c'est logique... 

A voir sur la troisième photo, des petites traces gris clair qui sont apparues à la suite d'un violent orage de grêle. Ce sont les impacts des grêlons sur le bois... (Lors d'un autre orage plus important des grêlons ont frappé le mur Sud sans doublage et ont laissé des marques - petits creux).  

A voir aussi les recouvrements des planches de rive avec de l'aluminium blanc. Travail réalisé il y à 5 ans ; une grande réussite (ça n'a pas bougé, c'est toujours bien blanc... et c'est de la peinture en moins à entretenir.)

Et cet été 2019 les croisements des madriers ont été protégé par des profilés d'aluminium, faits sur mesure (voir dernière photo).  








Septembre 2019 : Nouvelles peintures extérieures de la maison


Les lasures de la maison ont été réalisées en 2007, il y a 12 ans donc. Nous avons repassé une couche à au moins deux reprises depuis, surtout sur les murs exposés au soleil - les murs Nord n'ont quasiment pas vieilli. Mais plusieurs endroits, les plus exposés, étaient en mauvais état : craquelures et écailles de lasure importantes.

Cette fin d'été 2019, nous avons donc décidé de repeindre (et faire repeindre...) tout l'extérieur de la maison. 

Un bon ponçage d'abord, parfois presque à blanc. Réalisé à la ponceuse à bande, puis à la ponceuse vibrante, et parfois à la main. C'est pas si difficile à faire avec du bon matériel. 

Vue l'excellente résistance de la peinture blanche sur les planches de rives, il nous a semblé préférable d'opter pour de la peinture plutôt que de la lasure. Elle vient de chez Seigneurie-Gauthier.

Une seule bonne couche de blanc sur tous les débords de toit et les planche de rive (er sur ces parties quasiment aucun ponçage). 
Deux couches sur les murs en couleur blanc légèrement gris. 
Et puis pour changer, le mur du pignon Est est en blanc légèrement gris rosé... La nuance est légère.
Le choix de couleurs claires permet de réduire l'effet négatif du soleil puisqu'elles absorbent moins la chaleur. 

Nous avons réalisé nous même un tiers de ce travail (en y travaillant 3 à 5 h par jour, sur 5/6 jours environ) et un artisan et venu faire le reste (en étant présent 10 jours, parfois à deux). 
Si nous avions tout fait faire, cela aurait coûté 6000 euros (peinture et main d'oeuvre compris). 
Et oui, c'est quand même pas donné l'entretien d'un maison en bois... 

Mais nous sommes très content du résultat. 












dimanche 4 novembre 2012

Le red cedar

Nous avons décidé de doubler les deux murs ouest avec un bardage en red cedar. 
Dans notre région (comme dans beaucoup d'autres en France...), le mauvais temps arrive par l'ouest. La pluie, le vent et les deux mêlés souvent, frappent les murs, et comme nous avons eu quelques soucis d'infiltrations, nous en venons maintenant aux grand moyens.


Les détails de ces problèmes d'infiltrations sont racontés ici.
Au printemps dernier nous nous sommes rendu compte que les joints en mastic polyuréthane qui avaient été posés il y à deux ans entre les madriers commençaient à donner de sérieux signes de fatigue. La perspective d'avoir à refaire ce travail tous les deux ou trois ans apparaissait bien rébarbative. 
Restait à trouver une bonne et définitive solution. La seule possible était de doubler les murs. Nous avons opté pour la pose d'un pare pluie, et d'un bardage en red cedar.
 Le bois de red cedar, bien connu des amateurs des maisons en bois, semble n'avoir que des qualités pour la construction. Elles sont toutes détaillées sur le site red-cedar.org . Voici une petite synthèse extraite du site :
  • Stabilité dimensionnelle
  • - Le red cedar possède une faible densité, de faibles facteurs de retrait et une capacité d'isolation thermique exceptionnelle.
  • Maniabilité
  • - Le red cedar est facile à couper, à usiner, à coller et à finir.
  • Préservation naturelle du bois
  • - Le red cedar contient des huiles de préservation naturelles qui le protègent de l'humidité, du pourrissement et des attaques des insectes.
  • Indices de propagation du feu et d'émission de fumée
  • - Le red cedar dépasse les classifications de sécurité et n'a pas besoin d'être traité chimiquement.
  • Résistance aux intempéries
  • - Le red cedar se sent chez lui au soleil, dans la pluie, dans la chaleur et le froid tout au long de l'année.
C'est un bois très agréable et facile à travailler. Seul défaut peut-être, c'est un bois fragile, tendre, qui marque au moindre coup. Ne pas faire tomber non plus le morceau patiemment mesuré et scié : dans le sens des fibres du bois il se casse très facilement.



Aucun traitement, aucun entretien, et progressivement, il va devenir gris, mieux : argent. Les tours des fenêtres seront blancs, comme les planches de rive, et à terme le mur devrait ressembler à celui de cette photo, ci-dessus, extraite du beau site Mi Casa.




La palette de couleurs est surprenante : certaines planches ressemblent à du chêne, d'autres à du pin, d'autres encore sont rouges, roses, et certaines présentent des zones de loupe magnifiques. Bien sûr quand le bois aura grisé, il sera tout... gris !




Autre défaut quand même, l'origine lointaine de ce bois (Amérique du nord, essentiellement) ne le rend pas très écolo pour nous. Il fait aussi partie des bardage bois les plus chers : 50 euros le m2 environ.


Parmi d'autres informations, on apprend à ce lien que le red cedar est un thuya géant. 

Après quelques recherches et bons conseils (notamment sur maisons-et-bois.com) nous décidons de la composition du doublage : sur le mur de madrier, un pare-pluie en fibre de bois, puis des liteaux de 30mm, puis le red cedar cloué sur les liteaux avec des clous en inox. 


Le pare-pluie est un matériaux en fibre de bois qui est recouvert d'une couche de latex. De 22mm d'épaisseur, il est de marque Duoprotect et a couté 7 euros le m2 (prix août 2012). Il rajoute un peu d'isolation thermique. Nous avons pu nous le procurer facilement sur place.


Les plaques sont juste tenues par quelques clous avant que les liteaux les fixent solidement au mur.


Un ruban adhésif pour l'isolation à l'air est rajouté sur le pourtour.


Pose des liteaux terminée, ils sont visés ; on voit les deux pièces en bois qui permettront de viser les attaches pour les voiles d'ombrage afin que ce ne soit pas le bardage qui les supporte directement.


Début de la pose du red cédar. Deux pointes à chaque liteau, ce qui fera plus de 1200 pointes en tout... 
Une grille anti-rongeurs a été posée à la base du mur. Nous profitons de ces travaux pour installer une ligne électrique branchée sur l'éclairage du mur qui servira à éclairer une partie du jardin. 


Ça avance assez vite au début, nous n'avons que très peu de chutes sur cette façade. Cela sera différent à l'étage. (Sur la droite de cette photo on voit le profilé de PVC posé sur le bout du mur de madriers pour le protéger des intempéries.)


Le mur du rez-de-chaussée est presque terminé.


Début du mur de l'étage. Travail plus compliqué à réaliser... On part du côté droit en bas et quand on arrive au niveau du toit du rez-de-chaussée, on poursuit vers l'autre côté du mur. La partie basse (à gauche sur l'image) sera posée en redescendant.


Idem pour la partie à gauche de la fenêtre sur cette photo : les morceaux sont posés en descendant. Sur ces deux photos on voit la grille anti-rongeurs à la base du mur.


Au moment de commencer ces travaux, une question technique s'est posée : tout ce qui est fixé sur un mur de madriers doit l'être de manière à laisser la possibilité aux tassements de s'effectuer librement. (Voir ici  le détail de cette question.) Or en vissant des liteaux comme nous l'avons fait dans le mur de madriers, cette possibilité est en théorie bloquée. 

Mais plusieurs points sont à prendre en compte. 
D'abord, notre mur est fait de petits madriers (7 cm d'épaisseur sur 13 cm de hauteur) qui n'ont qu'une petite amplitude de tassement. 
Ensuite, cinq ans après la fin de la construction, l'essentiel du tassement est maintenant réalisé. 
Enfin, s'il existe encore un jeu de dilatation du mur, en fonction de l'humidité principalement, cela représente 1 ou 2 cm tout au plus cumulés sur toute la hauteur du mur. 
Autrement dit, l'effet sur une vis au milieu du mur doit représenter 1 ou 2 mm maximum, autant dire, rien. 


Il faut encore finir le tour des fenêtres. Sans doute avec des profilés en aluminium fait sur mesure.